Imaginez la scène : un enfant, âgé de 7 ans, s'étouffe avec un bonbon acidulé, un collègue, en pleine réunion, s'effondre brutalement en se plaignant d'une douleur thoracique intense, ou encore une personne âgée, Madame Dubois, chute lourdement sur le trottoir, se fracturant potentiellement le col du fémur. Dans ces moments critiques de soins d'urgence, chaque seconde compte et la rapidité d'intervention peut littéralement faire la différence entre la vie et la mort, ou entre une récupération complète et des séquelles invalidantes. La panique peut vite s'installer, c'est humain, mais une connaissance minimale des gestes qui sauvent, des protocoles de premiers secours, peut vous transformer en un acteur clé, un sauveteur potentiel capable de stabiliser la situation en attendant l'arrivée de l'équipe médicale de la Polyclinique. Votre sang-froid, votre action déterminée et votre application des techniques de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) peuvent offrir une chance de survie inestimable à la victime.
Avez-vous déjà été confronté à une situation où une personne avait besoin d'une assistance médicale immédiate, nécessitant des soins d'urgence ? Vous êtes-vous senti démuni, incapable de réagir efficacement, regrettant de ne pas avoir suivi une formation en secourisme ? Saviez-vous que quelques gestes simples, appris lors d'une formation aux premiers secours, comme la manœuvre de Heimlich ou la pose d'un garrot, peuvent multiplier les chances de survie d'une personne en détresse par un facteur de 3 ou 4 ? La préparation aux situations d'urgence n'est pas une option, mais une nécessité impérieuse pour protéger nos proches, nos collègues, nos voisins, et contribuer à une société plus sûre, une société où les réflexes de premiers secours sont partagés par le plus grand nombre.
Les soins d'urgence, dispensés par des témoins ou des secouristes, ce sont ces premiers gestes essentiels, souvent vitaux, que l'on administre à une personne blessée ou malade, avant l'arrivée des professionnels de santé, des ambulanciers et des médecins urgentistes de la Polyclinique. Ils visent à stabiliser la victime, à limiter les complications potentiellement graves et à prévenir l'aggravation de son état, en appliquant par exemple un pansement compressif sur une plaie hémorragique ou en mettant en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire (RCP). Ces actions initiales sont primordiales car elles permettent d'optimiser la prise en charge ultérieure par les équipes médicales, de réduire les risques de séquelles et d'améliorer considérablement les chances de rétablissement complet. Comprendre et maîtriser ces techniques de base, comme la position latérale de sécurité (PLS) ou l'utilisation d'un défibrillateur automatisé externe (DAE), est donc à la portée de tous et représente un investissement précieux, un atout indispensable pour la sécurité de chacun.
Comprendre les urgences les plus courantes : guide polyclinique
Pour se préparer efficacement aux situations d'urgence et prodiguer les premiers secours adéquats, il est crucial de connaître les types d'urgences les plus susceptibles de survenir, qu'il s'agisse d'un arrêt cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'une crise d'asthme sévère ou d'une réaction allergique grave (anaphylaxie), et d'être capable d'en identifier rapidement les signes avant-coureurs. Cette connaissance approfondie, dispensée par la Polyclinique lors de ses formations, permet de réagir rapidement et de manière appropriée, maximisant ainsi les chances de survie de la victime et minimisant les risques de complications à long terme. Les urgences médicales se manifestent sous diverses formes, parfois déroutantes, et nécessitent des interventions spécifiques, adaptées à chaque situation. Il est donc indispensable de pouvoir distinguer ces différentes catégories, de comprendre leurs mécanismes et leurs conséquences, pour adapter au mieux les premiers soins et agir avec discernement.
Catégorisation des urgences médicales (polyclinique)
La Polyclinique distingue principalement quatre grandes catégories d'urgences médicales, chacune nécessitant une approche spécifique en matière de premiers secours. Comprendre ces catégories permet de mieux anticiper les situations d'urgence et d'adapter sa réponse en conséquence.
- Urgences Respiratoires : Étouffement (obstruction des voies aériennes), crise d'asthme sévère (bronchospasme), arrêt respiratoire (absence de ventilation).
- Urgences Cardiaques : Crise cardiaque (infarctus du myocarde), accident vasculaire cérébral (AVC), arrêt cardio-circulatoire (absence de pouls et de respiration).
- Urgences Traumatiques : Hémorragies importantes (saignements abondants), fractures ouvertes (os apparents), brûlures graves (atteinte de la peau sur une grande surface), traumatismes crâniens (chocs à la tête avec perte de connaissance ou troubles neurologiques).
- Urgences Médicales : Hypoglycémie sévère (chute du taux de sucre dans le sang), crise d'épilepsie généralisée (convulsions), réaction allergique sévère (anaphylaxie), intoxication aiguë (absorption de substances toxiques).
Focus sur les signes d'alerte : agir vite avec polyclinique
Identifier rapidement les signes d'alerte est absolument crucial pour une intervention efficace et adaptée. Une reconnaissance précoce des symptômes permet d'alerter les secours et de mettre en œuvre les premiers soins dans les meilleurs délais. La Polyclinique insiste sur l'importance de la vigilance et de la connaissance des signes d'alerte les plus fréquents.
Par exemple, en cas d'urgence respiratoire, une difficulté soudaine à respirer, un sifflement aigu lors de l'expiration ou une coloration bleutée des lèvres (cyanose) sont des signes qui doivent immédiatement alerter et inciter à appeler les services d'urgence. Dans le cas d'une crise cardiaque, une douleur thoracique intense, irradiant vers le bras gauche, la mâchoire ou le dos, associée à une sensation d'oppression, de serrement ou de brûlure, est un signal d'alarme majeur qui nécessite une prise en charge immédiate. Il est crucial de ne pas minimiser ces symptômes et d'agir sans tarder. Ces signes d'alerte peuvent varier d'une personne à l'autre et il est donc important de rester attentif à tout changement soudain de comportement, d'état de santé ou de plainte inhabituelle.
Signes d'alerte spécifiques : guide polyclinique
- Étouffement : Incapacité totale ou partielle de parler, toux inefficace ou absente, cyanose (coloration bleutée de la peau et des muqueuses), perte de connaissance.
- Crise d'asthme : Respiration sifflante et bruyante, oppression thoracique intense, essoufflement sévère, difficulté à parler ou à se déplacer.
- Crise cardiaque : Douleur thoracique intense et prolongée, sueurs froides et abondantes, nausées et vomissements, angoisse intense, sensation de mort imminente.
- AVC : Paralysie faciale (difficulté à sourire ou à lever un coin de la bouche), faiblesse ou paralysie d'un membre (difficulté à lever le bras ou la jambe), troubles de la parole (difficulté à articuler ou à comprendre), troubles de la vision (baisse de la vision, vision double ou perte de la vision d'un œil).
- Réaction allergique sévère (anaphylaxie) : Gonflement du visage, de la langue et de la gorge, difficultés respiratoires sévères, urticaire généralisée (éruption cutanée avec démangeaisons), chute de tension artérielle, perte de connaissance.
Statistiques et impact des soins d'urgence : données polyclinique
Chaque année, environ 40 000 à 50 000 personnes décèdent d'un arrêt cardiaque soudain en France, soit plus de 100 décès par jour. La réanimation cardio-pulmonaire (RCP) initiée par un témoin, dans les 4 minutes suivant l'arrêt cardiaque, double, voire triple, les chances de survie de la victime. Selon les statistiques de la Polyclinique, on estime que 70% des arrêts cardiaques surviennent devant des témoins, mais malheureusement, seulement 40% d'entre eux reçoivent une RCP immédiate. Ces chiffres alarmants soulignent l'importance cruciale de la formation aux premiers secours, de la sensibilisation massive du public aux gestes qui sauvent et de la diffusion de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les lieux publics. Une intervention rapide et efficace, associant la RCP et la défibrillation, peut réduire significativement les séquelles neurologiques irréversibles liées au manque d'oxygène au cerveau et augmenter considérablement les chances de survie.
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent environ 130 000 à 150 000 personnes chaque année en France, ce qui représente un AVC toutes les 4 minutes. Chaque minute compte : plus la prise en charge médicale spécialisée est rapide, plus les chances de limiter les séquelles invalidantes (paralysie, troubles de la parole, troubles de la vision) sont importantes. Le délai moyen de prise en charge d'un AVC est malheureusement encore trop long, d'environ 3 à 4 heures, un délai qui pourrait être considérablement réduit grâce à une meilleure reconnaissance des signes d'alerte par le grand public et à une organisation optimisée des secours. La rapidité d'intervention est donc un facteur déterminant dans la prise en charge des AVC et conditionne le pronostic fonctionnel du patient.
Selon une étude récente menée par la Polyclinique, le taux de survie après un arrêt cardiaque a augmenté de 15% dans les zones où une campagne de sensibilisation aux premiers secours a été menée auprès de la population. Ces résultats encourageants confirment l'impact positif des actions de formation et de sensibilisation et soulignent la nécessité de les amplifier à l'échelle nationale.
Les actions qui sauvent : principes clés et techniques fondamentales (polyclinique)
Face à une situation d'urgence, il est impératif d'agir avec méthode, calme et efficacité. Cela implique de suivre des principes généraux simples, mais fondamentaux, et de maîtriser quelques techniques de base de premiers secours qui peuvent littéralement faire la différence entre la vie et la mort. L'objectif principal est de stabiliser l'état de la victime, d'alerter rapidement les secours médicalisés et de minimiser les risques en attendant l'arrivée des professionnels de santé de la Polyclinique. La connaissance de ces actions, combinée à une formation pratique, permet de transformer le témoin passif, souvent paralysé par la peur, en un acteur proactif de la chaîne de secours, capable d'apporter une aide précieuse et déterminante.
Principes généraux des soins d'urgence (polyclinique)
Les soins d'urgence reposent sur trois piliers fondamentaux, connus sous l'acronyme PAS : Protéger, Alerter et Secourir. Il est crucial de comprendre et d'appliquer rigoureusement chacun de ces principes pour assurer la sécurité de tous (le sauveteur, la victime et les personnes présentes) et optimiser la prise en charge de la victime. Chacune de ces étapes est essentielle pour une intervention réussie et contribue à améliorer significativement les chances de survie de la personne en détresse.
- Protéger : Assurer la sécurité du sauveteur, du patient et des personnes présentes sur les lieux de l'urgence. Cela peut impliquer de sécuriser la zone (par exemple, en signalant l'accident avec des triangles de présignalisation), de se protéger soi-même (en portant des gants à usage unique si disponibles) et de protéger la victime (en la mettant à l'abri d'un danger imminent).
- Alerter : Appeler immédiatement les services d'urgence (le 15 pour le SAMU, le 18 pour les pompiers ou le 112, le numéro d'urgence européen) en fournissant des informations claires, précises et concises : la localisation exacte de l'urgence (adresse précise, point de repère), la nature de l'urgence (accident de la route, malaise, chute), le nombre de victimes et leur état apparent. Il est important de rester calme et de répondre aux questions de l'opérateur jusqu'à ce qu'il vous autorise à raccrocher.
- Secourir : Appliquer les premiers soins adaptés à la situation, en fonction de ses connaissances et de ses compétences. Cela peut consister à effectuer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) en cas d'arrêt cardiaque, à pratiquer la manœuvre de Heimlich en cas d'étouffement, à arrêter une hémorragie en appliquant une compression directe sur la plaie ou à mettre une personne inconsciente en position latérale de sécurité (PLS) pour faciliter sa respiration.
Techniques de base de premiers secours (polyclinique)
La maîtrise de techniques de base de premiers secours, telles que la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), la manœuvre de Heimlich, le traitement des hémorragies importantes et la position latérale de sécurité (PLS), est absolument indispensable pour faire face aux urgences les plus courantes. Ces techniques, relativement simples à apprendre et à pratiquer, peuvent être mises en œuvre par toute personne ayant suivi une formation aux premiers secours, même sans être un professionnel de santé. Une pratique régulière, sous forme de simulations ou de recyclages, permet de maintenir et d'améliorer ses compétences et de gagner en confiance pour agir efficacement en situation réelle.
Description des techniques de premiers secours (polyclinique) :
- Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) : La RCP consiste à effectuer des compressions thoraciques régulières et des insufflations (bouche-à-bouche ou bouche-à-masque) pour maintenir artificiellement la circulation sanguine et l'oxygénation du cerveau en cas d'arrêt cardiaque. La RCP doit être pratiquée jusqu'à l'arrivée des secours ou jusqu'à ce que la victime reprenne une respiration normale. Il est important de connaître les adaptations de la RCP pour les adultes, les enfants et les nourrissons. La Polyclinique propose des formations complètes à la RCP, avec des mannequins d'entraînement et des instructeurs qualifiés.
- Manœuvre de Heimlich : La manœuvre de Heimlich est une technique d'urgence utilisée pour dégager les voies respiratoires d'une personne qui s'étouffe avec un corps étranger (aliment, jouet, etc.). Elle consiste à effectuer des compressions abdominales brusques et répétées pour expulser l'objet obstruant. La Polyclinique enseigne la technique correcte de la manœuvre de Heimlich pour les adultes, les enfants et les femmes enceintes.
- Traitement des Hémorragies : Le traitement des hémorragies importantes vise à arrêter le saignement le plus rapidement possible pour éviter une perte de sang excessive. La technique de base consiste à appliquer une compression directe sur la plaie avec un tissu propre ou une compresse stérile pendant au moins 10 minutes, sans relâcher la pression. Si l'hémorragie persiste, il est possible d'utiliser un garrot, en respectant les consignes de sécurité. La Polyclinique forme à l'utilisation correcte des garrots de sauvetage.
- Position Latérale de Sécurité (PLS) : La position latérale de sécurité (PLS) est une position d'attente qui permet de maintenir les voies respiratoires libres et d'éviter l'étouffement en cas de vomissements ou de régurgitations chez une personne inconsciente qui respire. La Polyclinique enseigne la technique de la PLS en plusieurs étapes simples et faciles à mémoriser.
- Gestion des Réactions Allergiques : La gestion des réactions allergiques sévères (anaphylaxie) consiste à administrer un auto-injecteur d'adrénaline (EpiPen ou autre) dès l'apparition des premiers symptômes (gonflement du visage, difficultés respiratoires, urticaire). Il est important de connaître les indications, le mode d'emploi et les effets secondaires de l'adrénaline. La Polyclinique propose des formations spécifiques sur la gestion des allergies sévères, destinées aux personnes allergiques et à leur entourage.
Adaptations spécifiques des soins d'urgence (polyclinique)
Il est essentiel d'adapter les techniques de premiers secours en fonction de l'âge, de la morphologie et des particularités de la victime. Par exemple, la RCP pour un nourrisson diffère considérablement de celle pour un adulte, tant en termes de technique que de fréquence des compressions. De même, les personnes âgées peuvent présenter des fragilités spécifiques, telles que l'ostéoporose, qui nécessitent des précautions particulières lors de la manipulation. Les personnes handicapées ou atteintes de maladies chroniques (diabète, épilepsie, allergies) peuvent également nécessiter des adaptations spécifiques des soins d'urgence. Une bonne connaissance de ces spécificités permet d'adapter au mieux les premiers secours, d'éviter d'aggraver la situation et d'optimiser les chances de survie. La Polyclinique propose des formations adaptées à différents publics, avec des modules spécifiques sur les soins d'urgence pour les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées.
Préparation et prévention : être prêt, c'est déjà agir (conseils polyclinique)
La préparation et la prévention sont des éléments clés pour faire face avec sérénité et efficacité aux situations d'urgence. Cela implique de se former régulièrement aux premiers secours, de constituer une trousse de secours bien équipée et facilement accessible, et d'adopter des mesures simples pour prévenir les accidents et les maladies. En étant prêt, en anticipant les risques et en agissant de manière responsable, on peut réduire significativement les chances de survenue d'une urgence et améliorer considérablement sa capacité à réagir efficacement le cas échéant. La prévention est la première étape vers une communauté plus sûre, plus résiliente et plus solidaire. La Polyclinique s'engage activement dans la promotion de la prévention et de la formation aux premiers secours auprès du grand public.
Constitution d'une trousse de premiers secours : recommandations polyclinique
Une trousse de premiers secours bien garnie est un outil indispensable pour faire face aux petits et grands incidents de la vie quotidienne. Elle doit contenir les éléments essentiels pour soigner les blessures légères (coupures, égratignures, brûlures superficielles), arrêter les saignements, soulager la douleur et protéger les plaies contre l'infection. Il est important de vérifier régulièrement la date de péremption des produits, de renouveler les consommables usagés et d'adapter le contenu de la trousse aux besoins spécifiques de son utilisateur (par exemple, en ajoutant des médicaments pour les personnes allergiques ou asthmatiques). Une trousse de secours doit être disponible et facilement accessible à domicile, au travail, dans la voiture et lors des voyages.
La Polyclinique recommande de constituer une trousse de premiers secours contenant au minimum les éléments suivants :
- Pansements adhésifs de différentes tailles (petits, moyens, grands)
- Compresses stériles (petites et grandes)
- Bandes de crêpe (pour maintenir les pansements)
- Sparadrap (pour fixer les compresses et les pansements)
- Antiseptique (pour nettoyer les plaies)
- Sérum physiologique (pour rincer les yeux et les plaies)
- Ciseaux à bouts ronds
- Pince à échardes
- Gants à usage unique (en latex ou en nitrile)
- Couverture de survie (pour protéger du froid ou de la chaleur)
- Sac poubelle (pour recueillir les déchets)
- Guide de premiers secours (avec les gestes essentiels à connaître)
- Antalgique (paracétamol ou ibuprofène, à utiliser avec précaution)
- Pommade anti-brûlures
Formation aux premiers secours : l'engagement de la polyclinique
Suivre une formation aux premiers secours est un investissement précieux pour soi-même, pour ses proches et pour la société. Ces formations, dispensées par des organismes agréés (Croix-Rouge, Protection Civile, pompiers), permettent d'acquérir les connaissances théoriques et les compétences pratiques nécessaires pour réagir efficacement face à une situation d'urgence et d'augmenter significativement sa confiance en soi. Différentes formations sont disponibles, adaptées aux besoins et aux niveaux de chacun : la formation PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) est la formation de base la plus courante et permet d'acquérir les gestes essentiels pour faire face aux urgences les plus fréquentes. Des formations plus spécialisées existent, telles que la formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail) pour les entreprises ou la formation AFGSU (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence) pour les professionnels de santé.
Selon une étude récente, seulement 20 à 25% de la population française est formée aux premiers secours, ce qui est bien inférieur à la moyenne européenne (plus de 50%). L'objectif est d'atteindre un taux de 50% de population formée d'ici à 2030, pour améliorer la capacité de la société à faire face aux urgences et à réduire le nombre de décès évitables. La Polyclinique s'engage activement dans la promotion de la formation aux premiers secours auprès de ses patients, de ses employés et du grand public, en organisant des sessions de formation régulières, animées par des professionnels qualifiés.
Prévention des accidents : les conseils de la polyclinique
La prévention des accidents est un enjeu majeur de santé publique, car de nombreux accidents domestiques, de la circulation, du travail ou de loisirs pourraient être évités en adoptant des mesures simples de sécurité et en respectant les règles de prudence. Il est essentiel de sensibiliser le public aux risques potentiels, de promouvoir les comportements responsables et d'encourager l'adoption de mesures de prévention efficaces. La Polyclinique s'engage activement dans la promotion de la prévention des accidents auprès de ses patients et du grand public, en diffusant des informations et des conseils pratiques sur différents thèmes : sécurité routière, prévention des chutes chez les personnes âgées, sécurité domestique, prévention des accidents du travail, prévention des noyades, etc.
La Polyclinique recommande d'adopter les mesures de prévention suivantes :
- Sécurité routière : Respecter le code de la route, adapter sa vitesse aux conditions de circulation, porter la ceinture de sécurité, ne pas conduire sous l'influence de l'alcool ou de drogues, faire des pauses régulières lors des longs trajets, vérifier l'état de son véhicule.
- Prévention des chutes chez les personnes âgées : Aménager son domicile pour limiter les risques de chute (supprimer les tapis, installer des barres d'appui dans la salle de bain, améliorer l'éclairage), porter des chaussures adaptées, faire de l'exercice physique régulièrement pour maintenir son équilibre et sa force musculaire, consulter son médecin en cas de vertiges ou de troubles de l'équilibre.
- Sécurité domestique : Ranger les produits dangereux hors de portée des enfants, installer des détecteurs de fumée, vérifier l'état des installations électriques et de gaz, ne pas laisser les enfants sans surveillance près des piscines, apprendre les gestes de premiers secours en cas d'accident domestique (brûlure, intoxication, électrocution).
- Prévention des accidents du travail : Respecter les consignes de sécurité, utiliser les équipements de protection individuelle (EPI), signaler les situations dangereuses, suivre les formations à la sécurité, faire des pauses régulières pour éviter la fatigue.
- Prévention des noyades : Surveiller attentivement les enfants près de l'eau, apprendre à nager, se baigner dans des zones surveillées, ne pas consommer d'alcool avant de se baigner, connaître les gestes de premiers secours en cas de noyade.
Démystification et gestion du stress : vaincre la peur d'agir (conseils de la polyclinique)
La peur d'agir, l'appréhension de mal faire ou la crainte d'aggraver la situation sont des obstacles majeurs à l'intervention en situation d'urgence. De nombreuses personnes hésitent à se porter secours par crainte de faire une erreur, de ne pas être à la hauteur ou de s'exposer à des problèmes juridiques. Il est essentiel de déconstruire ces idées reçues, de rassurer le public sur le fait que même une action simple, même imparfaite, peut faire la différence et de souligner que l'inaction est souvent plus préjudiciable que l'erreur. La gestion du stress est également une compétence essentielle pour rester calme, lucide et concentré face à une situation d'urgence, pour prendre les bonnes décisions et pour agir efficacement. La Polyclinique propose des ateliers de gestion du stress et de simulation de situations d'urgence pour aider les participants à vaincre leur peur d'agir et à gagner en confiance en leurs capacités.
Briser les mythes et les craintes : la polyclinique vous informe
Il est crucial de démystifier les soins d'urgence, de combattre les idées reçues et de répondre aux questions et aux inquiétudes du public pour encourager l'intervention en cas d'urgence. La Polyclinique s'engage à fournir des informations claires, précises et rassurantes sur les soins d'urgence, en s'appuyant sur des données scientifiques et des témoignages concrets. Il est important de rappeler que même une personne sans formation médicale peut apporter une aide précieuse en appliquant les gestes de premiers secours de base ou en appelant les secours. L'important est d'agir, de ne pas rester passif face à la détresse d'autrui.
La Polyclinique souhaite déconstruire les mythes suivants :
- Mythe : "Je ne suis pas médecin, je ne suis pas qualifié pour intervenir." Réalité : Tout le monde peut apprendre les gestes de premiers secours et apporter une aide précieuse en cas d'urgence.
- Mythe : "Je vais faire plus de mal que de bien en intervenant." Réalité : L'inaction est souvent plus dangereuse que l'intervention, même si elle est imparfaite.
- Mythe : "Je risque des poursuites judiciaires si j'interviens et que quelque chose se passe mal." Réalité : La loi protège les personnes qui portent secours de bonne foi.
- Mythe : "Il faut être un héros pour intervenir en cas d'urgence." Réalité : Il suffit d'être formé, préparé et prêt à agir.
Gérer le stress en situation d'urgence : les techniques de la polyclinique
Le stress est une réaction physiologique normale face à une situation d'urgence, mais il peut altérer le jugement, perturber la coordination et empêcher d'agir efficacement. Il est donc essentiel de savoir gérer son stress pour rester calme, lucide et concentré. La Polyclinique enseigne des techniques simples et efficaces de gestion du stress, basées sur la respiration, la relaxation et la visualisation. Ces techniques permettent de reprendre le contrôle de ses émotions et d'agir de manière rationnelle.
Les techniques recommandées par la Polyclinique sont :
- Respiration profonde : Prendre plusieurs respirations lentes et profondes pour calmer le rythme cardiaque et réduire l'anxiété.
- Visualisation : Se représenter mentalement les étapes à suivre pour réaliser les gestes de premiers secours.
- Communication : Parler à la victime pour la rassurer et l'encourager.
- Délégation : Demander l'aide d'autres personnes présentes pour répartir les tâches.
Responsabilité légale : vos droits et vos obligations (polyclinique)
En France, la non-assistance à personne en danger est un délit, puni par la loi. Cela signifie que toute personne témoin d'une situation d'urgence a l'obligation légale de porter secours ou de faire appel aux secours, à moins que cela ne mette sa propre vie en danger. Il est important de connaître ses droits et ses obligations pour agir en toute sérénité et en toute légalité. La Polyclinique s'engage à informer le public sur les aspects juridiques des soins d'urgence, en s'appuyant sur les textes de loi et la jurisprudence.
La Polyclinique rappelle que :
- Toute personne témoin d'une situation d'urgence a l'obligation légale de porter secours ou de faire appel aux secours.
- La loi protège les personnes qui portent secours de bonne foi.
- Il est préférable d'agir, même imparfaitement, que de ne rien faire.
- En cas de doute, il est toujours préférable d'appeler les secours.